de Dauberville
€640
de Dauberville
1 en stock
This post is also available in: English (Anglais)
Henri Matisse chez Bernheim-Jeune, les 2 volumes (Livre) Le Volume I est neuf sous blister, le Volume II est comme neuf. (légère froissure sur la jaquette). 1995.
Josse et Gaston Bernheim-Jeune furent les premiers à découvrir, apprécier et promouvoir l’oeuvre d’Henri Matisse. Ils eurent sous contrat Henri Matisse de 1909 à 1926. Après 1926, ils continuèrent à entretenir des relations privilégiées avec cet artiste, lui achetant directement des oeuvres, l’exposant et photographiant une grande partie de ses tableaux et de ses dessins même lorsqu’ils ne les achetaient pas.
Cet ouvrage qui comprend deux tomes indissociables, reproduit notamment les contrats entre Henri Matisse et MM. Bernheim-Jeune, quelques lettres, des cartes d’invitation, des catalogues ou des extraits de catalogues des 67 expositions personnelles ou de groupe où figurent des oeuvres d’Henri Matisse chez Bernheim-Jeune, la première exposition ayant eu lieu en 1907.
Cet ouvrage comprend également 798 oeuvres répertoriées avec leurs références chez Bernheim-Jeune. La plupart de ces photographies proviennent des clichés en verre datant de la création de l’oeuvre; ce qui explique que cet ouvrage ne comprenne que 8 reproductions de tableaux en couleurs. Une grande partie des oeuvres sont reproduites en grand format. Le Tome I et le Tome II comprenant chacun plus de 700 pages.
Au fur et à mesure de ses voyages, Matisse se constitue une collection d’objets, meubles et tissus qu’il intégrera dans ses œuvres : « L’objet est un acteur : un bon acteur peut jouer dans dix pièces différentes, un objet peut jouer dans dix tableaux différents, un rôle différent.» Ce métissage des sources, enrichi au fil des voyages, nourrit sa réflexion plastique et l’iconographie de ses œuvres. Abordant les notions de décoratif, Matisse s’éloigne de toute exactitude – qui n’est pas la vérité assène-t-il – et cherche la synthèse de la forme au plus juste de son émotion. En 1916, Matisse réalise deux œuvres majeures de très grandes dimensions : Les Marocains et Femmes à la Rivière et passera les années de guerre entre Issy-Les-Moulineaux et Paris.
Les résultats de ses recherches lui donnent le vertige et le poussent à se rendre à Nice fin Octobre 1917 pour s’y installer définitivement au début des années 1920. En quittant l’atelier d’Issy-les-Moulineaux, il s’invente à Nice un univers dédié à ce qui deviendra son obsession pendant une dizaine d’années : les Odalisques où les modèles se prêtent au jeu de l’accessoirisation. De sa région natale, Matisse se souvient des tissus flamboyants pour créer des intérieurs avec une abondance de matières et de motifs. Grisé par les variations infinies de son sujet, il va multiplier les scènes d’intérieur, peignant, dessinant, sculptant des jeunes femmes nues ou qu’il habille de vêtements rapportés du Maroc. En 1920, il réalise pour Diaghilev les décors et les costumes du ballet Le Chant du rossignol, première expérience décorative hors de la surface plane du tableau.
N’hésitez pas à consulter les photos supplémentaires en haut à gauche, merci !