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La photographie humaniste, 1945-1968, Izis, Boubat, Brassaï, Doisneau, Ronis (livre) Catalogue d’exposition. Editrices : Françoise Denoyelle, Dominique Versavel, Laure Beaumont-Maillet. Edité par Bibliothèque Nationale de France. Paris – 2006. Etat comme neuf. 182 pages.

Autour de quelques photographes dits  » humanistes  » devenus très célèbres (Izis, Boubat, Brassaï, Doisneau, Ronis…), plus d’une soixantaine de reporters-illustrateurs de grand talent ont oeuvré et méritent d’être à l’honneur.

C’est entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et les années soixante que la photographie humaniste connaît son apogée. Elle est ainsi nommée parce qu’elle inscrit la personne humaine au centre de son propos, dans son cadre professionnel aussi bien qu’affectif. On y retrouve des noms célèbres comme Henri Cartier-Bresson, Robert Doisneau, Willy Ronis, Brassaï ou Boubat, mais aussi des photographes moins connus comme Georges Viollon, Édith Gérin ou Pierre Belzeaux. Tous partagent une vision essentialiste et lyrique de l’homme et s’appuient sur l’idée d’une nature humaine universelle. Leur courant, né dans les années trente, en liaison étroite avec l’essor de la presse illustrée et le perfectionnement des appareils portatifs, se répand à travers l’Europe et jusqu’aux États-Unis. Ce qu’il évoque aujourd’hui, c’est d’abord une image mythique de la France et notamment de Paris. Pourtant ces photographies constituent aussi de précieux témoignages sur cette période de la reconstruction et de la modernisation de la France après la guerre. Avec une grande diversité de regards que souligne bien l’exposition que leur consacre la BNF, elles contribuent, entre autres, à la construction d’une imagerie nationale.

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