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Millares (livre) par José-Augusto França. Editeur Cercle d’Art. 1991. Avec 418 reproductions dont 71 en couleurs. 26,4 x 27 cm, cartonnage beige, jaquette rempliée illustrée, 255 pages. Très bon état.

Peintre des Canaries, Manolo Millares, continue de nourrir son oeuvre de l’histoire de ce lieu : les mythes canariens, les momies calcinées des Gouanches, les peintures rupestres, mais plus près de nous et surtout dans sa première période, un certain surréalisme hérité d’André Breton qui a écrit là-bas l’Amour fou.

Millares est issu d’une famille de républicains qui a été persécutée pendant la période franquiste et son oeuvre reste constamment sous-tendue par un certain tragique, souvenir de destruction, de la haine et de la mort. Tragique des premières toiles teintées d’expressionnisme, tragique des collages tourmentés des années 50 réalisés au moyen de fragments de toiles à sac combinés de violentes touches de rouge, de noir et de blanc, tragique des Momunculus qui pourraient tout aussi bien évoquer un état de l’être antérieur à l’homme qu’un stade du processus de sa désintégration…

En 1955 « l’Ermite de la Grande Canarie » rejoint Madrid et avec d’autres jeunes artistes, dont Saura, déçus par la stérilité et le caractère provincial de l’art espagnol, il fonde le groupe El Paso, auquel il souhaite imprimer un certain caractère subversif artistiquement et politiquement.
Ne se définit-il pas lui-même comme un « peintre réaliste de la lignée de ceux qui ne redoutent pas l’au-delà de la réalité ».

N’hésitez pas à consulter les photos supplémentaires en haut à gauche, merci !

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