Par Maison, Arnauld
ISBN 9782878441703
€199
Par Maison, Arnauld
ISBN 9782878441703
1 en stock
This post is also available in: English (Anglais)
Marqueteries virtuoses au XIXe siècle, Brevets d’inventions (livre) de Marc Maison et avec la collaboration d’Emmanuelle Arnauld. Editions Faton. 2012. Neuf sous blister. Couverture souple.
Comme toutes les recherches qui ont été faites jusqu’à ce jour dans ce genre d’industrie sont restées infructueuses et que j’ai le premier fait cette découvert qui offrira de si grands avantages au commerce de luxe, je viens, Monsieur le Ministre, réclamer la priorité pour ce nouveau genre d’incrustation. » Julien-Nicolas Rivart, brevet d’invention du 18 septembre 1849 L’histoire du mobilier au Second Empire ne peut se séparer de l’innovation technique : la période regorge d’inventions dans des domaines aussi divers que le sciage, le placage, la construction des meubles.
Pour la première fois, les auteurs s’attachent à étudier cette histoire sous un angle nouveau, celui des brevets d’invention. En effet, si de nombreuses recherches ont été entreprises sur l’histoire de la notion de propriété industrielle, les brevets eux-mêmes n’avaient pas fait jusqu’ici l’objet d’une étude approfondie en ce qui concerne leur rapport aux arts décoratifs.
Parmi le grand nombre de brevets déposés entre 1840 et 1880, cinq fabricants s’attachent particulièrement à transformer les modes d’ornementation.
– Rivart, en 1849, avec des marqueteries de porcelaine ;
– Cremer en 1850, qui utilise la galvanoplastie pour réaliser des meubles Boulle au placage plus solide ;
– Fourdinois, en 1864, unit sculpture et marqueterie pour le placage en relief de ses productions ;
– Duvinage en 1874 renouvelle l’emploi de l’ivoire en créant des mosaïques cloisonnées.
– Kayser Sohn. Le tournant du XXe siècle n’est pas exempt d’innovations, comme le prouvent les incrustations de Kayser Sohn, utilisant là encore la galvanoplastie.
N’hésitez pas à consulter les photos supplémentaires en haut à gauche, merci !